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Clémence Poesy interviewée par Première. Jeu 14 Oct 2010 - 13:27
Mione-chan
Je viens de trouver cette interview faîte par Première de Clémence Poesy au sujet de son impression sur les deux derniers films =)
Clémence Poesy dans HP 7 : que devient Fleur Delacour ?
Après un passage éclair pour la Coupe de feu , Clémence Poésy revient dans la saga Harry Potter pour le baroud d'honneur, Les Reliques de la mort . On lui a donc demandé comment s'est passé sa rentrée à Poudlard.
Par Gaël Golhen.
Première : Clémence, comment s'est passé ta rentrée à Poudlard ?
Clémence Poesy : C'était chouette. Beaucoup plus simple que la première fois. J'avais mes marques, et c'était comme retrouver une maison de vacances dans laquelle on n'a pas mis les pieds depuis longtemps. T'as les mêmes odeurs de cantine, les mêmes gens... Ils sont tous un peu plus grands seulement. Mais franchement c'était cool.
Première : T'es en train de me dire que c'était une colo, c'est ça ?
CP : Nous, on vient de temps en temps, on n'a pas grandi dans les films, donc c'est un peu différent... Mais pour ceux qui sont là depuis le début, je suppose qu'ils se connaissent vraiment et que ça devait être un peu ça comme ambiance...
Première : J'imagine qu'on doit te poser la question à chaque fois, mais le trio, il a beaucoup changé en 4 ans ?
CP : Ouais, c'est effectivement la question récurrente : “et Daniel il est comment ?” et “Emma, elle est vraiment comme son personnage ?” ! Après tout, c'est normal, ce sont les héros de l'histoire et ils sont un peu comme des frères et soeurs pour les spectateurs. On a grandi avec eux... Bon, pour répondre à ta question, non, ils n'ont finalement pas tellement changé. Ils étaient à l'époque très murs... Evidemment, ils sont à un autre moment de leur vie, mais ce sont les mêmes. Daniel par exemple m'a toujours bluffé : il a une curiosité, une ouverture sur le monde qui est très rare. On a l'impresion qu'il prend tout ce qu'il y a à prendre chez les gens, mais de manière très intelligente. C'est dingue...
Première : Ils ont quand même grandi sous une cloche de verre. Et ça doit être compliqué à gérer non ?
CP : Sur le tournage, on rencontre des gens différents, on voyage beaucoup et on est amené à faire des choses qu'on ne ferait jamais si on ne tournait pas dans ce genre de film... Faut quand même relativiser. Daniel, Emma et Rupert ont utilisé cette opportunité de façon très sage et très intelligente.
Première : Concrètement, ça ressemble à quoi un tournage Harry Potter ?
CP : C'est beaucoup de jours de tournage. On vient sur le set et après c'est un peu la loterie. Des fois tu tournes pas, des fois tu tournes beaucoup, des fois tu tournes juste une heure. Ca demande une grosse présence à Londres, et pas forcément à l'écran ! Cette fois-ci, j'étais préparée : du coup, j'avais emmené mes livres, ma musique, mes DVD et même mes cartons à dessins.
Première : Tu dessines sur le tournage ?
CP : Attends, David Thewlis (l'interprète de Lupin, ndlr) avait carrément amené son piano pour apprendre à jouer... tout le monde sait que ca va être long.
Première : C'est à ce point différent de tes autres expériences américaines ?
CP : Ca n'a rien à voir. C'est vraiment particulier l'expérience HP. C'est une façon de faire des films très étrange. C'est... c'est comme un monde à part en fait. Tout est là depuis 6 ans, tout fonctionne de manière autonome. D'ailleurs, je trouve ça triste de penser que ça va s'arrêter. C'est comme un monde parallèle : ce truc à l'ancienne où l'on raconte la même histoire depuis 10 ans, dans ce même endroit avec ces mêmes gens qui travaillent sur un monde et le connaissent par coeur ! C'était unique la première fois et ça le reste...
Première : Et pour toi, le plus dur c'était quoi ?
CP : Ce qui était fou en terme d'organisation, c'est qu'on faisait deux films en même temps et que c'était la fin. Ca mettait une pression différente. Mais, honnêtement, faut arrêter de poser cette question : Harry Potter, c'est loin d'être le bagne.
Première : Entre La coupe de feu et Les reliques de la mort, la grosse différence pour toi, c'est le changement de réalisateur. David Yates , c'est quand même mieux que Mike Newell , non ?
CP : Mais ça n'a rien à voir ! Ils sont très différents et David n'est pas meilleur que Mike Newell. La différence, c'est que David fait très attention a ramener les choses au niveau des acteurs. Il tient à récupérer la dimension humaine des scènes. Il arrive avec des références, il est obsédé par le détail et il cherche à faire vivre ses personnages... A tel point qu'il lui arrive de venir te raconter ce que vit ton personnage alors que tu n'as qu'une scène de groupe et que t'as l'impression d'être planqué derrière la foule.
Première : Ah... Les références ça m'intéresse. Il avait quoi en tête ?
CP : Il nous a parlé des westerns de Ford, de... Je ne sais pas si j'ai vraiment le droit de t'en parler....
Première : Promis, ça ne sortira pas d'ici !
CP : Ben, pour la séquence du mariage (le mariage de Fleur Delacour et Bill Weasley NDLR), il nous disait qu'il fallait que ce soit le moment Richard Curtis de nos personnages, mais évidemment, ca ne se passe pas du tout comme prévu ! Rhoooo.... Mais je ne suis pas sûre de pouvoir te dire ça.
Première : Bon, OK, quelle est la scène que tu as préféré tourner alors ?
CP : La scène de la fin. La bataille finale a été longue, mais très stimulante. Et puis regarder Ralph Fiennes jouer, c'est un privilège. On travaillait dans un décor d'apocalypse : tous les décors qu'on avait vu avaient été détruits. C'était vraiment très... très impresisonnant. C'est là que j'ai vraiment mesuré le gigantisme du projet et l'idée que ça allait s'arrêter.
Première : Quand je t'écoute, je mesure à quel point c'est une saga différente...
CP : Oui, parce que ça a marqué une génération. C'est une référence pour des millions de gens et les personnages ont marqué leur époque. Année après année, il y avait un livre ou un film qui correspondait à la vie qu'on menait. Y a une certaine génération pour qui les gens qui jouent dans Harry Potter sont les gens qui sont dans Harry Potter. Et on ne sera pas autre chose...
Première : Pour une actrice, c'est une forme de prison, non ?
CP : La saga offre une belle notoriété franchement. Moi, je n'ai pas eu le délire de Robert ou de Daniel. On m'a toujours laissé tranquille... Ma vie est très normale. En tout cas, je me balade dans des univers différents et Harry Potter est simplement un univers différent supplémentaire.
Première : Tu parlais de Ralph Fiennes, il est...
CP : Impressionnant. Très impressionnant. Les figurants avaient la trouille de lui... il fait vraiment peur en Voldemort, mais ce qui était rigolo c'est qu'il s'arrête en un quart de seconde. Il est dans ce rôle et en un quart de seconde, il se retourne et te fait un grand sourire
Première : Vu le cast, ca devait être un régal non ? Quel est l'acteur avec lequel tu as préféré travailler ? Bill Nighy ? Ralph Fiennes ? Gary Oldman ?
CP : Ne compte pas sur moi pour te dire qui m'a le plus impressionné. C'est comme si je te demandais quel collègue tu préfères à Première et que j'allais l'afficher dans vos bureaux, ce serait un peu la honte, non ?
Je vous accorde que le/la journaliste est franchement pas futfute, mais la vision de Clémence Poesy sur ces deux films m'avait intéressée, et on apprend un peu comment se passe le tournage, donc je me suis dit que j'allais tout de même la poster =)
Par contre, je ne suis pas sûre que ce soit sa bonne place, désolée si ça n'est pas le cas xs
Clémence Poesy dans HP 7 : que devient Fleur Delacour ?
Après un passage éclair pour la Coupe de feu , Clémence Poésy revient dans la saga Harry Potter pour le baroud d'honneur, Les Reliques de la mort . On lui a donc demandé comment s'est passé sa rentrée à Poudlard.
Par Gaël Golhen.
Première : Clémence, comment s'est passé ta rentrée à Poudlard ?
Clémence Poesy : C'était chouette. Beaucoup plus simple que la première fois. J'avais mes marques, et c'était comme retrouver une maison de vacances dans laquelle on n'a pas mis les pieds depuis longtemps. T'as les mêmes odeurs de cantine, les mêmes gens... Ils sont tous un peu plus grands seulement. Mais franchement c'était cool.
Première : T'es en train de me dire que c'était une colo, c'est ça ?
CP : Nous, on vient de temps en temps, on n'a pas grandi dans les films, donc c'est un peu différent... Mais pour ceux qui sont là depuis le début, je suppose qu'ils se connaissent vraiment et que ça devait être un peu ça comme ambiance...
Première : J'imagine qu'on doit te poser la question à chaque fois, mais le trio, il a beaucoup changé en 4 ans ?
CP : Ouais, c'est effectivement la question récurrente : “et Daniel il est comment ?” et “Emma, elle est vraiment comme son personnage ?” ! Après tout, c'est normal, ce sont les héros de l'histoire et ils sont un peu comme des frères et soeurs pour les spectateurs. On a grandi avec eux... Bon, pour répondre à ta question, non, ils n'ont finalement pas tellement changé. Ils étaient à l'époque très murs... Evidemment, ils sont à un autre moment de leur vie, mais ce sont les mêmes. Daniel par exemple m'a toujours bluffé : il a une curiosité, une ouverture sur le monde qui est très rare. On a l'impresion qu'il prend tout ce qu'il y a à prendre chez les gens, mais de manière très intelligente. C'est dingue...
Première : Ils ont quand même grandi sous une cloche de verre. Et ça doit être compliqué à gérer non ?
CP : Sur le tournage, on rencontre des gens différents, on voyage beaucoup et on est amené à faire des choses qu'on ne ferait jamais si on ne tournait pas dans ce genre de film... Faut quand même relativiser. Daniel, Emma et Rupert ont utilisé cette opportunité de façon très sage et très intelligente.
Première : Concrètement, ça ressemble à quoi un tournage Harry Potter ?
CP : C'est beaucoup de jours de tournage. On vient sur le set et après c'est un peu la loterie. Des fois tu tournes pas, des fois tu tournes beaucoup, des fois tu tournes juste une heure. Ca demande une grosse présence à Londres, et pas forcément à l'écran ! Cette fois-ci, j'étais préparée : du coup, j'avais emmené mes livres, ma musique, mes DVD et même mes cartons à dessins.
Première : Tu dessines sur le tournage ?
CP : Attends, David Thewlis (l'interprète de Lupin, ndlr) avait carrément amené son piano pour apprendre à jouer... tout le monde sait que ca va être long.
Première : C'est à ce point différent de tes autres expériences américaines ?
CP : Ca n'a rien à voir. C'est vraiment particulier l'expérience HP. C'est une façon de faire des films très étrange. C'est... c'est comme un monde à part en fait. Tout est là depuis 6 ans, tout fonctionne de manière autonome. D'ailleurs, je trouve ça triste de penser que ça va s'arrêter. C'est comme un monde parallèle : ce truc à l'ancienne où l'on raconte la même histoire depuis 10 ans, dans ce même endroit avec ces mêmes gens qui travaillent sur un monde et le connaissent par coeur ! C'était unique la première fois et ça le reste...
Première : Et pour toi, le plus dur c'était quoi ?
CP : Ce qui était fou en terme d'organisation, c'est qu'on faisait deux films en même temps et que c'était la fin. Ca mettait une pression différente. Mais, honnêtement, faut arrêter de poser cette question : Harry Potter, c'est loin d'être le bagne.
Première : Entre La coupe de feu et Les reliques de la mort, la grosse différence pour toi, c'est le changement de réalisateur. David Yates , c'est quand même mieux que Mike Newell , non ?
CP : Mais ça n'a rien à voir ! Ils sont très différents et David n'est pas meilleur que Mike Newell. La différence, c'est que David fait très attention a ramener les choses au niveau des acteurs. Il tient à récupérer la dimension humaine des scènes. Il arrive avec des références, il est obsédé par le détail et il cherche à faire vivre ses personnages... A tel point qu'il lui arrive de venir te raconter ce que vit ton personnage alors que tu n'as qu'une scène de groupe et que t'as l'impression d'être planqué derrière la foule.
Première : Ah... Les références ça m'intéresse. Il avait quoi en tête ?
CP : Il nous a parlé des westerns de Ford, de... Je ne sais pas si j'ai vraiment le droit de t'en parler....
Première : Promis, ça ne sortira pas d'ici !
CP : Ben, pour la séquence du mariage (le mariage de Fleur Delacour et Bill Weasley NDLR), il nous disait qu'il fallait que ce soit le moment Richard Curtis de nos personnages, mais évidemment, ca ne se passe pas du tout comme prévu ! Rhoooo.... Mais je ne suis pas sûre de pouvoir te dire ça.
Première : Bon, OK, quelle est la scène que tu as préféré tourner alors ?
CP : La scène de la fin. La bataille finale a été longue, mais très stimulante. Et puis regarder Ralph Fiennes jouer, c'est un privilège. On travaillait dans un décor d'apocalypse : tous les décors qu'on avait vu avaient été détruits. C'était vraiment très... très impresisonnant. C'est là que j'ai vraiment mesuré le gigantisme du projet et l'idée que ça allait s'arrêter.
Première : Quand je t'écoute, je mesure à quel point c'est une saga différente...
CP : Oui, parce que ça a marqué une génération. C'est une référence pour des millions de gens et les personnages ont marqué leur époque. Année après année, il y avait un livre ou un film qui correspondait à la vie qu'on menait. Y a une certaine génération pour qui les gens qui jouent dans Harry Potter sont les gens qui sont dans Harry Potter. Et on ne sera pas autre chose...
Première : Pour une actrice, c'est une forme de prison, non ?
CP : La saga offre une belle notoriété franchement. Moi, je n'ai pas eu le délire de Robert ou de Daniel. On m'a toujours laissé tranquille... Ma vie est très normale. En tout cas, je me balade dans des univers différents et Harry Potter est simplement un univers différent supplémentaire.
Première : Tu parlais de Ralph Fiennes, il est...
CP : Impressionnant. Très impressionnant. Les figurants avaient la trouille de lui... il fait vraiment peur en Voldemort, mais ce qui était rigolo c'est qu'il s'arrête en un quart de seconde. Il est dans ce rôle et en un quart de seconde, il se retourne et te fait un grand sourire
Première : Vu le cast, ca devait être un régal non ? Quel est l'acteur avec lequel tu as préféré travailler ? Bill Nighy ? Ralph Fiennes ? Gary Oldman ?
CP : Ne compte pas sur moi pour te dire qui m'a le plus impressionné. C'est comme si je te demandais quel collègue tu préfères à Première et que j'allais l'afficher dans vos bureaux, ce serait un peu la honte, non ?
Je vous accorde que le/la journaliste est franchement pas futfute, mais la vision de Clémence Poesy sur ces deux films m'avait intéressée, et on apprend un peu comment se passe le tournage, donc je me suis dit que j'allais tout de même la poster =)
Par contre, je ne suis pas sûre que ce soit sa bonne place, désolée si ça n'est pas le cas xs
