L’émission exploite, en français, le même concept populaire que l’Angry Video Game Nerd américain, à savoir la critique de vieux jeux vidéo, le plus souvent des jeux qui sont particulièrement mauvais. L’humour et le concept de l’AVGN ont été adaptés pour un public français, tout en évitant le plus possible de reprendre en test les mêmes jeux déjà faits par celui-ci. Le titre Joueur du Grenier ramène à l’idée de ressortir les vieux jeux archivés, de la même façon que la séquence Les Tubes du grenier de l’émission Morning Live qui déterrait de vieilles chansons pour parodier leur clip vidéo. Au fil du temps, les vidéos se détachent du modèle original en adoptant un style adapté au public français et en traitant un thème plutôt qu’un seul jeu, pour mieux correspondre aux attentes du public. Afin d’être reconnaissable, le Joueur du Grenier (parfois abrégé en « M. Grenier ») porte dans ses tests de mauvais jeux la même chemise jaune à palmiers verts. Avec humour, Frédéric Molas explique que cette chemise vient de Carlos et qu’il l’a choisie pour relancer la mode des chemises hawaïennes. Mais l’histoire est plus simple, la chemise a été achetée sur Internet et choisie pour éviter de porter des couleurs ternes 2. En cas de « bon jeu », ce qui est très rare, il porte une chemise orange et pour les émissions hors-série, une chemise bleue à fleurs rouges[réf. nécessaire]. Il a aussi porté une chemise rouge dans le test de Batman & Robin sur PlayStation dans l'épisode 24. Il possède aussi une chemise verte à carreaux sobre, que l'on voit sur « Des jeux en vrac ! », l'épisode 25. Un générique reprenant des images des vidéos est apparu lors du onzième test, sur une musique composée par Yannick Cremer.

Les vidéos le montrent généralement installé sur son sofa, en train de jouer à la console et arborant des postures ou expressions du visage montrant à quel point il est énervé et affligé par la réalisation du jeu[interprétation personnelle]. Il parle souvent avec une autre personne, son acolyte Sébastien Rassiat (généralement hors-champ de la caméra), qui le pousse à continuer ses tests, fait des blagues ou des commentaires derrière le Joueur. Des captures vidéo du jeu testé sont insérées, montrant ses points faibles et parfois ses points forts. Lorsque c’est possible, des effets spéciaux ou des images de films ou de séries télévisées associées au jeu sont également incorporés, ce qui permet de varier les plans et de ne pas rester confiné au salon du Joueur. Certaines vidéos se finissent sur un sketch dans lequel le Joueur du Grenier détruit la cartouche du jeu testé de la même manière que le personnage du jeu bat ses ennemis ou comme dans la série dont le jeu est tiré, dans un accès d’énervement. Actuellement, les seules bonnes critiques de jeux que le Joueur a données, avec sa chemise orange, sont pour Mon petit poney sur GBA (bien que cette dernière semble ironique), et Mighty Morphin Power Rangers: The Movie sur Megadrive[réf. nécessaire]. Il dit aussi que Les Schtroumpfs sur Megadrive est un bon jeu, même s'il a dû faire une émission pour en montrer la difficulté, tout comme les deux autres jeux Infogrames Tintin au Tibet et Spirou. Depuis le test de Spirou d'ailleurs, ses références à la société Infogrames sont des gags récurrents. Par ailleurs, il qualifie Teenage Mutant Ninja Turtles sur NES de « bien fait » dans sa description, tandis que dans sa vidéo il dit qu'il s'agit du jeu qu'il « déteste le plus ».

Frédéric Molas, plus connu comme étant le Joueur du Grenier, est un homme, fan des Chevaliers du Zodiaque, de Dragon Ball Z (et anti-GT), Jurassic Park et Retour vers le futur. Il possède plusieurs anciennes consoles de jeu (NES, Megadrive, Playstation, etc.), mais désirant manifestement une Xbox 360 (son désir d’avoir cette console est un gag récurrent, comme on peut le voir notamment dans sa vidéo de The Simpsons: Bart vs. the Space Mutants sur NES). Il en reçoit finalement une le 26 novembre 2011, le jour de son anniversaire, sur le plateau de « J'irai loler sur vos tombes » lors du Toulouse Game Show 2011). Il passe la plupart de son temps dans un salon rempli de divers objets, issus de diverses licences (jeux, mangas, posters, les plus récurrents sont une peluche carapace de Koopa, un petit poney et plus récemment sa peluche Yoshi rouge) ; il dispose aussi d'objets réalisés à partir de ses sketches comme des poupées à son effigie, une Poké Ball au motif de sa chemise, une bombe type Zelda, une figure de son super-héros « Canard-Man » et son Pokémon imaginaire de type purée, « Patate ». La plupart des jeux visibles dans la pièce ont été réunis et prêtés par son acolyte Sébastien « Seb » Rassiat[réf. nécessaire].

Sa première console fut une Lynx avec le jeu Rygar. Le jeu lui a été offert quand il avait 8 ans et à force de taper dedans quand il perdait une vie, il a fini un jour par la casser d’un coup de genou2. Il n’affectionne pas particulièrement les consoles Nintendo et la saga Mario (bien qu'il ait décrit, dans son 18e test, Super Mario 64 comme étant « excellent ») mais il est un grand fan de la série The Legend of Zelda et son jeu préféré de la série est Link's Awakening3. À part Nintendo, c'est un grand fan des consoles Sega, notamment de la plupart de jeux de Sonic the Hedgehog 2. Son jeu préféré reste Suikoden sur Playstation. Il ne manque pas non plus de jouer aux jeux d’ordinateur récents de type RPG, FPS ou Stratégie.

Frédéric Molas et Sébastien Rassiat se sont rencontrés lors d’une formation de techniciens audiovisuels en 2006. Après avoir fondé une association de production audiovisuelle, ils ont décidé de faire pour l’amusement une série de tests de vieux jeux vidéo sur le même concept que l’AVGN. Si au départ ils ne pensaient pas rencontrer un tel succès, les deux réalisateurs comptent bien essayer d'en vivre2.

Plusieurs internautes ont reproché au Joueur du Grenier de s'être trop largement inspiré du concept de l'Angry Video Game Nerd. Ce fut l'un des éléments déterminant qui motiva le refus de la chaine Nolife à diffuser le programme[réf. nécessaire]. Frédéric Molas reconnait s'être inspiré du concept pour la réalisation des tests du Joueur du Grenier, et que le travail du testeur américain a motivé Sébastien Rassiat et lui-même pour mettre sur pied les premières vidéos. Frédéric Molas s'efforce de réaliser des tests de jeux qui n'ont pas encore été critiqués par James Duncan Rolfe, afin de rendre son travail « complémentaire » à celui de son homologue, et non reproduit 4. De plus il souligne « qu'à part le concept de base de tester des mauvais jeux en apparaissant soi-même devant l’écran, l'humour et le ton n'ont absolument plus rien à voir. »