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Miss Diggory

Membre de l'ordre du Phénix
Membre de l'ordre du Phénix
Miss Diggory
Je suis morte de rire...Je n'ai pas tout lu mais le peu que j'ai lu est excellent!
Je ne suis pas connu pour mon grand sens de l'humour donc je n'en propose pas mais vous continuez c'est super!


Finalement je vais en essayer une,désolé si elle a été proposé dans les pages précédentes...


"-Que t'a-t-il fait,Diddy?demanda la tante Pétunia d'une voix chevrotante en épongeant le blouson de cuir de son fils sur lequel il avait vomi.Est-ce que...est-ce-qu'il s'est servi de sa... chose?"

Dudley répondit par l'affirmative en hochant lentement sa tête qui tremblotait.

-Ce n'est pas vrai!protesta vivement Harry,tandis que la tante Pétunia laissait échapper une longue plainte et que l'oncle Vernon brandissait ses poings serrés.Je ne lui ai rien fait du tout,ce n'était pas moi,c'était..."

HP 5-Chapitre 2:Crises de Bec


Voilà!Qu'en pensez vous?


_________________
Le bonheur veut tout le monde heureux Victor Hugo

~¤elyon¤~

Fondatrice et Super-admin-blonde
Fondatrice et Super-admin-blonde
~¤elyon¤~
J'ai trouvé cet article en faisant des recherches pour mon dossier d'illus, je vous le fais partager  [Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 5228  

Comme David Copperfield de Charles Dickens (1850), Claudine à l’école de Colette (1900), L’Île d’Arturo d’Elsa Morante (1957), La Ville et les chiens de Mario Vargas Llosa (1963) ou Un si bel amour de Ludmila Oulitskaïa (2000), Harry Potter est un livre sur l’adolescence, et même une assez savante étude. Sauf que le trajet que Harry accomplit sous nos yeux ne serait pas complet si Joanne Rowling n’avait osé descendre jusqu’au fond du mystère où se forme l’être humain, ou si elle n’avait su explorer ce mystère sans brutalement le dissiper ; il manquerait un enseignement ou il manquerait un enchantement. Or il ne manque rien.

[Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 Harry-potter1

 Mais ici, pour la clarté du propos, un détour s’impose.

Dans Le Motif dans le tapis (ou L’Image dans le tapis, 1896), Henry James met en scène un narrateur anonyme, qui vient de publier sur un vieil écrivain, Vereker, une étude qu’il estime fort subtile.

Vereker le détrompe. Son œuvre, dit-il, dessine une « image dans le tapis », mais aucun critique ne l’a vue : « Personne ne voit rien » (Nouvelles, La Différence, vol. III, p. 821). Pourtant, le « secret » crève les yeux : « Tout mon effort lucide leur donne un indice… à chaque page, chaque ligne, chaque lettre. Cette chose est aussi concrète qu’un oiseau dans une cage » ! Et de conclure : « Ce que jamais personne n’a décelé dans mon œuvre, c’est l’organe de vie » (p. 824).

Vereker a donc écrit une liponymie, c’est-à-dire un texte qui gravite autour d’un mot qui n’est écrit nulle part, mais que le lecteur doit deviner parce que c’en est la clé. La littérature compte d’autres liponymies, – déjà détectées : Olivier de la duchesse de Duras (1825), Armance de Stendhal (1827), Aloys du marquis de Custine (1829), Le soleil se lève aussi de Hemingway (1926), La Jalousie de Robbe-Grillet (1957), – ou pas : Le Procès de Kafka (1915), Harry Potter (1997-2007)…

Le mot-clé qui n’est écrit nulle part…

En effet, cet « organe de vie », cet « oiseau dans la cage », ce « motif dans le tapis », ou si l’on préfère, ce mot caché, il est difficile de n’en pas soupçonner l’existence dans le texte des Harry Potter. Quoi de plus propre à expliquer son universel succès ? Car pareil secret agit comme par sorcellerie sur le lecteur : il n’y voit que du feu, mais il est subjugué et le charme opère. Un dessin invisible dans la trame d’un livre lui confère un pouvoir étrange, proche de la magie noire. Il fait songer à la mise en garde d’Arthur Weasley « de ne jamais te fier à quelque chose capable d’agir et de penser tout seul si tu ne vois pas où se trouve son cerveau » (tome II, chapitre 18, et III, 10). Il fait de ce livre une œuvre de sorcier.

La clé se trouve dans Harry Potter à l’école des sorciers, au chapitre intitulé « Le chemin de traverse ».

Harry est entré dans la boutique de Mr Ollivander pour acheter une baguette magique. Le marchand lui en fait essayer plusieurs, en vain, car « c’est la baguette qui choisit son sorcier, pas le contraire ». Aucune ne convient, jusqu’à ce que le vendeur lui tende « une combinaison originale : bois de houx et plume de phénix, 27,5 centimètres ». Et de préciser : « Facile à manier, très souple. »

« Harry prit la baguette et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts. Il la leva au-dessus de sa tête, puis l’abaissa en la faisant siffler dans l’air. Une gerbe d’étincelles rouge et or jaillit alors de l’extrémité de la baguette, projetant sur les murs des lueurs mouvantes » (I, 5).

Le secret du livre tient en une phrase : Harry Potter a une baguette magique de vingt-sept centimètres et elle fait des étincelles ; tout homme ne peut pas en dire autant. Le mot pénis n’est écrit nulle part, ni dans ce volume ni dans les suivants, mais la chose est partout. C’est, littéralement, « l’organe de vie », « l’oiseau dans la cage », dont parlait Henry James. Joanne Rowling a écrit le livre de la baguette magique, c’est-à-dire le livre du pénis, voire des merveilles du pénis, – la plus nécessaire étant qu’il reste caché, qu’il hante et enchante lecteurs et lectrices sans jamais se montrer.

 J. K. Rowling s’est-elle rendu compte qu’elle écrivait une liponymie ?

– Probablement pas dans un premier temps, puisqu’Hermione aussi a une baguette magique. Sauf que le partage masculin féminin ne recouvre pas exactement la différence des sexes. Quand on lit dans la Bible, « homme et femme il les a faits » (Genèse, I, 27), on comprend que le Créateur a fait d’Adam un homme et d’Ève une femme, mais l’on peut aussi nuancer, dire qu’il a fait chaque être humain à la fois masculin et féminin. Et, depuis Freud, on sait que toute femme a un pénis, non pas organique, mais symbolique. Hermione porte en elle une énergie, une volonté, un courage, disons une « vertu virile », qui fait d’elle un chef, un guerrier, une fille libre. Il n’est donc pas aberrant que les femmes aussi ait une baguette magique, notamment pour se défendre contre les hommes.

Cela dit, si Joanne Rowling avait d’emblée compris ce qu’elle faisait en armant tout sorcier d’une baguette, peut-être aurait-elle été gênée d’en mettre aussi dans les mains des filles. Le plus probable est donc qu’elle n’a pas deviné tout de suite ce qu’il y avait d’ambigu – ou plutôt de complètement dénué d’ambiguïté – dans l’arme préférée des sorciers. Là où nous lisons « facile à manier », l’original en anglais dit seulement « nice ». Il n’est pas impossible que le traducteur ait deviné avant l’auteur ce qu’elle avait écrit. Mais, trois ans plus tard, elle en a pris conscience et elle s’est débrouillée pour le faire savoir.

Que lit-on, en effet, dans la Coupe de feu, au dix-huitième chapitre, « L’examen des baguettes » ? La même chose, exactement (inutilement, sauf si…), que ce qu’on avait lu dans le premier tome, avec les deux mêmes protagonistes, Harry et Mr Ollivander.

Quatre sorciers sont en compétition : Fleur Delacour, dont la baguette mesure 23,75 cm ; Viktor Krum, dont la baguette fait 25,5 cm ; Cédric Diggory ; Harry.

On entend d’abord ce dialogue entre Mr Ollivander et Cédric Diggory :

« Voyons cette baguette… Trente centimètres et demi… en frêne… d’une très agréable souplesse. Elle est en excellent état… Vous l’entretenez régulièrement ?

– Je l’ai cirée la nuit dernière, dit Cédric avec un sourire. » Cédric sourit parce qu’il entend ce qu’il dit.

Harry présente alors sa baguette : « Elle était en bois de houx, mesurait vingt-sept centimètres et demi et contenait une unique plume de phénix. » Non sans humour, il est précisé que Harry « aimait beaucoup sa baguette magique » (IV, 18).

Le tournoi n’a pas encore commencé, mais la longueur des baguettes annonce le classement final : Cédric en tête, car il aurait gagné s’il n’y avait pas eu tricherie ; puis Harry ; puis Krum ; enfin Fleur. Inévitablement, la fille a perdu d’avance et, pour ces garçons en compétition, le problème est bien de savoir qui a la plus longue ! Joanne Rowling n’aurait pu être plus claire sans verser dans la vulgarité.

Le risque était grand : en anglais, baguette se dit wand et ce mot peut désigner un godemiché. Coïncidence, triste coïncidence, car il n’y a aucun rapport entre un accessoire sorti des usines et « l’organe de vie », voué au désir, au rêve, à l’amour et à la procréation, dont parlait Henry James, aucun rapport avec la baguette de Harry.

Le silence retombe sur cet aspect des choses. « La puissance ne dépend pas de la taille », dit George Weasley, mais dans un contexte qui n’a rien à voir avec les baguettes magiques (V, 6).

Reste qu’au dernier tome, l’auteur dissipe le dernier doute :

Après s’être arrogé la baguette de Lucius Malefoy, Voldemort « sortit sa propre baguette et compara leur tailles respectives » (VII, 1).

Plus loin, offrant à Harry un manuel intitulé Douze moyens infaillibles pour séduire les sorcières, Ron précise : « Tu vas être surpris, ce n’est pas juste une question de baguette magique » (VII, 7).

Plus loin encore, Harry entend Hermione « marmonner quelque chose sur l’endroit où Ron pouvait enfoncer sa baguette » (VII, 9).

Enfin, Hermione se gausse : « Il y a toujours eu des sorciers pour se vanter d’avoir une baguette plus grande et meilleure que les autres » (VII, 21).

Ce n’est pas une plaisanterie, mais un fil conducteur – « le cordon où sont enfilées mes perles », disait Vereker (p. 828) – qui traverse les sept livres, de la puberté du héros jusqu’à son entrée dans l’âge adulte.

La baguette de Harry a fait merveille face à Voldemort, tant au cimetière que lors du transfert des sept Potter (IV, 34, et VII, 4). Or, à Godric’s Hollow, Hermione, une fille impressionnante, mais castratrice, a brisé la baguette de Harry (VII, 17). En fait, il y a beau temps qu’il a renoncé à elle, s’il y a jamais pensé : « Je l’aime à la manière d’une sœur » (VII, 19). À peine a-t-il triomphé de Voldemort, Harry, épuisé par tant de luttes, brisé par tant de deuils, se sert de la baguette qu’il a conquise, mais qu’il ne sent pas sienne, pour réparer enfin sa baguette :

« Il posa la baguette brisée sur le bureau du directeur, la toucha avec l’extrémité de la Baguette de sureau et dit :

Reparo.

Sa baguette se reconstitua alors, et des étincelles rouges en jaillirent. Harry sut qu’il avait réussi. Il prit la baguette de houx à la plume de phénix et sentit une soudaine chaleur dans ses doigts comme si sa main et la baguette magique se réjouissaient d’être à nouveau réunies » (VII, 36).

Ce n’est pas un hasard si Joanne Rowling reprend les mêmes mots qu’au premier volume et ce n’est pas par manque de vocabulaire, mais parce que l’histoire finit réellement là, sur une évocation de l’onanisme. La boucle est bouclée. Maintenant que Harry s’est libéré de l’ennemi qui en voulait à sa vie et à sa lignée, maintenant que son adolescence s’achève et qu’il est sûr de son sexe, qu’il est sûr de pouvoir engendrer, il peut commander un sandwich et aller se coucher.

Ceux qui dévorent ce roman y trouvent un plaisir intense parce qu’il y est sans cesse question d’une chose dont il est malséant de parler, d’une chose à laquelle on se sent coupable de trop penser, d’une chose qui fascine, trouble, inquiète, enchante… Deux thèmes, on le sait, feront toujours vendre, parce qu’ils angoisseront toujours et feront toujours rêver : le sang et le sexe. À partir de la Coupe de feu, le conflit devient plus âpre, l’ambiance plus sombre, et l’on pourrait croire que Joanne Rowling a placé son œuvre sous le signe de la mort. Mais, dès qu’on se plonge dans le texte, c’est partout la vie qui se redresse. Contre la mort, Harry brandit sa baguette magique, son « organe de vie ». C’est d’ailleurs sur cette idée que le livre s’achève : Harry a épousé Ginny, l’héroïne de la Chambre des secrets, et, dans le secret d’une chambre, il lui a fait trois enfants (VII, 37).

Ainsi, la baguette magique de Harry n’évoque en rien un godemiché, mais bien plutôt la canne de Joseph dans Le Mariage de la Vierge du Pérugin (1501), conservé à Caen, ou dans l’œuvre jumelle de Raphaël (1504), restée à Milan. Sur ces deux tableaux, Joseph passe une alliance au doigt de Marie. Dans l’autre main, il tient une canne qui fleurit, une canne « de vie ». Autour du couple, les prétendants éconduits brisent leurs propres cannes restées stériles…

La plupart des lecteurs ne sauront jamais pourquoi ils sont à ce point enchantés par leur ami Harry Potter. Faut-il s’en étonner ? Joanne Rowling, qui a étudié la littérature à l’université, qui l’a même enseignée, et qui a dû repérer dans les livres des autres quelques « images dans le tapis » avant d’en mettre une dans le sien, ne cesse de nous le répéter : les moldus ne voient rien (I, 5, II, 5, III, 3, 10, IV, 11, V, 4 et 22).

François Comba


Maintenant, tout le monde sait pourquoi Patmol a craqué sur HP mdr !

Pensez-vous que ce shéma inconscient est forgé votre addiction à Harry Potter ? PatMol


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[Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 Signa11

Philly

AmesSombres

Manitou Suprême
Manitou Suprême
AmesSombres
Bah moi j'en pense qu'il y a des gens qui réfléchissent trop et qu'ils sont à la limite de la surchauffe!!   Razz 


Le secret du livre tient en une phrase : Harry Potter a une baguette magique de vingt-sept centimètres et elle fait des étincelles ; tout homme ne peut pas en dire autant. Le mot pénis n’est écrit nulle part, ni dans ce volume ni dans les suivants, mais la chose est partout. C’est, littéralement, « l’organe de vie », « l’oiseau dans la cage », dont parlait Henry James. Joanne Rowling a écrit le livre de la baguette magique, c’est-à-dire le livre du pénis, voire des merveilles du pénis, – la plus nécessaire étant qu’il reste caché, qu’il hante et enchante lecteurs et lectrices sans jamais se montrer.
Si en réalité on avait fait de la magie avec des tambourins au lieu de baguettes, ils auraient dit que JKR est obsédée par les vagins! 

Je suis entrain de lire le tome 5: j'ai du mal à le finir, il faut croire que je suis une sacrée coquine alors! Il ne doit pas y avoir assez de sexe dans ce tome là pour que je le "dévore"!  Shocked

PatMol

Grand Mâle Reproducteur et Choixpeau farceur
Grand Mâle Reproducteur et Choixpeau farceur
PatMol
Je dis que la drogue c'est mal  [Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 5228 

Je préfère YOu Porn  fffee 

*plotte les miches d'Ely* (ouai une nouvelle fois).

AU début je croyais que c'était ton mémoire j'ai eu peur mais dès les premières lignes , qui sous entendaient que tu avais lu Dickens, j'ai pu repartir dans le vrai!!!!

~¤elyon¤~

Fondatrice et Super-admin-blonde
Fondatrice et Super-admin-blonde
~¤elyon¤~
Idiot XD

Ames: j'adore l'analogie aux vagins  fffee  ça semble tiré par les cheveux, mais quand on voit le nombre de pages qu'on a sur ce sujet, ça prend tout son sens [Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 5228


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[Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 Signa11

Philly

AmesSombres

Manitou Suprême
Manitou Suprême
AmesSombres
Ames: j'adore l'analogie aux vagins  [Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 Mdr85

Moi je sens que Pat ne va pas rater cette phrase!  Razz 

Pour peu que tu tapes trop fort et que tu le perces... Je crois que tu es la seule qui ait relevé!  [Public avertis] "Ma baguette ! Regarde ma baguette !" (Ron W) - Page 3 642676

Drago Malefoy

Enchanteur-en-Chef
Enchanteur-en-Chef
Drago Malefoy
Il sortit son pénis et effleura le parchemin en récitant:
-Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

Il suffit de lui donner un coup de pénis magique en prononçant la formule:<> et le parchemin redeviendra vierge.


je sais c'est tout pourris Very Happy

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