Coucou ^^

je vais vous demander de vous remettre dans le contexte du dernier tome, au chapitre 16, "Godric's Hollow"

Là, deux phrases m'intriguent.

La première bien entendu, qui nous a tous certainement fais cogiter un minimum:


Harry exprime à sa lecture la même impression que j'ai eu:

"Une horrible pensée lui vint alors en tête, accompagnée d'une sorte de panique.
- Ca ne serait pas une idée de mangemort ? Pourquoi cette phrase est écrite ici ?"

Le problème, c'est que si Harry se voit rassuré par Hermione, je n'arrive toujours pas à comprendre la logique de la phrase
Voilà ce qu'en dis Hermione:

"- Ca ne veut pas dire vaincre la mort à la manière des Mangemorts Harry, répondit-elle d'une voix douce. Ca signifie... enfin, tu comprends... vivre au delà de la mort. Vivre après la mort."

Je vois bien ce qu'elle veut dire, mais je ne fais pas le lien avec la phrase, on parle bien de la mort comme d'un ennemi.

La deuxième m’intéresse particulièrement, parcequ'à un mot prêt elle me correspond.


Harry en formule d'ailleurs cette pensée:

"Il ne comprenait pas ce que signifiaient ces mots. C'était sûrement Dumbledore qui les avais choisis, en tant qu'aîné de la famille, après la mort de sa mère."

D'autres phrases de ce tome qui vous turlupine ? ^^ Parlons en ! Dumbledore aurait mérité un sujet pour lui seul, m'enfin ici on se consacre au tome 7 pour rappel ^^

C'est vrai que Dumby aurait mérité un sujet à part entière. Comme beaucoup de génie, c est un malade. Il se tape des "private joke" et peu de gens peuvent le comprendre.

Pour la première phrase, je dirai qu'au delà d une réflexion philosophique, elle est l'essence même de la spiritualité et de la foi. Je pense qu'elle signifie ne pas avoir peur de la mort, car elle n'est qu'une étape. La peur de la mort et la douleur qu'elle provoque à la perte d'un être cher est commune à l'ensemble des hommes. Il faut une foi sans faille et un sens de la spiritualité à tout épreuve, pour ce dire qu'au final la mort n'est pas grand chose. Ainsi lorsque tu affrontes ta propre peur de mourir de détruit ton "ennemi".

Un peu comme le troisième frère qui se remet à la mort une fois qu'il se sent prêt à l'affronter ou comme lorsque Harry décide d'affronter sa destiné et de "combattre" sa propre mort.

Dans toutes les religions il est dit que la mort n'est qu un commencement et qu il ne faut pas avoir de chagrin vis à vis du défunt puisqu'il a rejoint un monde meilleur! Personnellement j ai beau avoir lu beaucoup de livre philosophique ou théologique sur le sujet, mourir ou perdre quelqu'un me terrifie, je ne suis donc pas prêts à battre mon ennemi mdr.

ooh je comprend mieux la deuxième !

quant à la seconde, je l'interprète comme suit:

Ariana et enterrée avec Kendra. Donc là où est le trésor de Kendra (sa fille), repose aussi son coeur (celui de Kendra)

J'ai pas lu vos commentaire, mais voilà ce que j'en pense :

Pour ta première phrase, ça veut dire ne plus avoir peur de la mort et lui faire face, Harry le comprend bien à la fin grâce au "Je m'ouvre au terme" ^^ et donc la vaincre

Ensuite la deuxième phrase pour moi je pense qu'il parle de l'amour, c'est ça le trésor ^^ qui se trouve au même endroit que le coeur

Je rejoins ce qu'à dit Sheshe, quant à la deuxième je pense que ça veut dire que ce que tu aimes le plus, ce que tu chéris le plus, ce qui te tient à coeur, tout ça c'est ton trésor. Son trésor c'est sa famille donc c'est là où est son coeur? Enfin je vois ça comme ça

C'est vrai que Dumby aurait mérité un sujet à part entière. Comme beaucoup de génie, c est un malade. Il se tape des "private joke" et peu de gens peuvent le comprendre.

Ce n'est rien de le dire ! Mais comme le dis si bien Robert Langdom dans Da Vinci Code : "Le génie est toujours un hérétique en puissance."

Venant de Dumbledore, j'aime particulièrement celle-ci : "Bien sûr que ça se passe dans ta tête, Harry, mais pourquoi donc faudrait-il en conclure que ce n'est pas réel ?"
J'était trop contente qu'ils l'aient gardé dans le film !

j'avoue que dumby pourrait bien avoir un sujet à lui même, tin d'ailleurs faudrait que j'y pense merci ! :p
belle phrase que tu as cité ! j'avoue qu'elles sont bien dites et bien placé (bravo JKR d'abord pour les avoir formulées non ?)
dans le film, c'est l'une des répliques que j'ai retenu directe ! elle m'est restée en tête ! d'une part parce que j'ai du mal à la saisir même si je comprend ce que dumby veut dire, elle soulève pour moi pas mal de questions...
Déjà, la vie après la mort et puis une discussion avec un mort qui se passe dans ta tête ? bref, très étrange je trouve ! Si harry imagine ou que son subconscient imagine cette scène par exemple, on peut en dire quoi ?
moi ça me trotte dans la tête tout ça

Pour la deuxième, j'avais pensé que Dumby voulait dire que, comme les êtres qu'il avait chéri reposaient à Godric's Hollow, il ne pourrait jamais s'en détacher, son coeur y resterait. Je trouve qu'à ce moment là ça prend un sens lorsqu'on apprend les circonstances de la mort d'Ariana, et que ça entre vachement en résonance avec les tourments de Dumbledore.
J'aime beaucoup l'interprétation d'Anna Chan aussi.
Par contre pour la dernière, c'est marrant mais j'avais immédiatement rapproché avec "les chevaliers d'émeraude" (je crois), ou un mort reste dans un genre de passage jusqu'à décider d'abandonner définitivement le monde des vivants. Pour moi, Harry était exactement dans cette situation.

c'est très métaphysique tout ça .

Mais il faut raisonner en fonction du contexte.
A l'époque où Dumbledore parlait de la mort comme d'une ennemie, il n'était pas encore l'homme qu'il allait devenir, qui attendait la mort comme une amie, tel Ignotus Peverell. A ce moment-là, il était plus proche de la vision de Voldemort, considérant la mort comme une créature à dompter afin de rompre avec la fatalité universelle, car tout ce qui vit doit mourir.

La mort, pour tous ceux qui la craignent, est le dernier ennemi que chacun doit affronter, même si elle nous cueille suite à un meurtre, elle sera toujours le dernier ennemi qu'affrontera celui qui la craint, et le dernier ami ce celui qui l'accepte. Selon la vision du Dumbledore de l'époque, et n'en déplaise à Hermione qui, bien qu'ayant sûrement très bien compris le fond de la chose, a tenté de la minimiser pour qu'Harry ne rejette pas Dumbledore, le fait de posséder les reliques, et donc de maîtriser, de dompter la mort, est un moyen de la vaincre.

La vraie question philosophique de ces reliques n'est pas cette phrase de Dumbledore de l'époque, mais plutôt ce qu'a dit Dumbledore à Harry à la fin du roman. Que Harry, ayant accepté la mort comme un ami, et ne voulant pas maîtriser les reliques pour la vaincre, mais plutôt pour la rejoindre, seul lui était vraiment à même de les maîtriser. Celui qui est l'ennemi de la mort ne peut réunir des reliques qui lui appartiennent, ce qui est, si l'on y prête attention, tout à fait logique. On pourrait appliquer cela aux horcruxes. Ils sont la propriété de Voldemort, mais il les cache. Ce qui est caché doit être révélé, il est donc normal que celui qui cherche trouve. Voldemort n'a pas d'amis, seulement des ennemis et des serviteurs. Donc le fait que son ennemi trouve est un juste retour des choses. Mais les reliques, au contraire, sont en libre circulation, attendant leur propriétaire, qui se révèlera de lui-même.

D'où l'analyse philosophique qu'il en convient de tirer. Celui qui veut vivre éternellement et vaincre la mort, celui qui la craint et en fait son ennemi, ne pourra jamais être heureux. Seul celui qui vit en attendant son heure, sans chercher à la retarder, mais en profitant pleinement de sa vie, et accueillant la mort en ami au moment où elle vient le cueillir, peu se considérer, non pas comme le maître de la mort, mais comme digne de visiter ce nouveau monde, vivre une nouvelle aventure, et lui seul pourra se considérer comme son vainqueur. Seul celui qui vainc sans combattre mérite d'être le maître de la mort. Et seul le véritable maître de la mort ne se considérera jamais comme tel.



"Là où est ton trésor, là se trouve ton cœur"
Point philosophique intéressant
Il y a toujours une part de toi dans ce que tu chéris. On laisse toujours une partie de son âme en ce que l'on aime. C'est pour cela que la disparition d'un être cher nous meurtrie affreusement, car cette partie de notre âme est morte en même temps. De même lorsqu'un objet que l'on aime est détruit, ou même abîmer.
Si un être cher souffre, on souffre également, s'il est heureux, nous le sommes.
Le fait de mettre son âme dans ces choses ou êtres ne nous maintient pas plus longtemps en vie que le temps que nous sommes censé passer sur cette terre, mais leur présence joue beaucoup sur notre humeur, notre mental, notre propre santé. S'ils disparaissent, nous pouvons en mourir de chagrin. Mais lorsque l'on disparait, ces êtres et choses conservent notre mémoire intact, et nous sommes pour ainsi dire immortels.

Si l'on analyse, il devient clair que, bien que nous ne soyons ni des sorciers, ni des adeptes de la magie noire, nous sommes capables de créer nos propres horcruxes, mais, contrairement à ceux de Voldemort, ces artefacts sont créer par cette force qui le dépasse, l'amour. Il ne nous permet pas de vaincre la mort, ni de la contourner, mais il nous permet d'être heureux dans notre vie, et une vie finie emplie d'amour est une aventure bien plus formidable qu'une vie infinie qui en est dépourvue.


Si ton cœur est pour toujours avec ton trésor, et que tu es le maître de la mort, ta vie sera complète, et tu sera immortel par delà ta mort.









Bien sûr que c'est dans ta tête, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas réel


Tout homme qui doit mourir, mais ne le peut pas, non pas pour lui, mais pour les autres ...

cela touche plus au domaine du mystique. JKR a dit que c'était une référence à la notion christique du Sacrifice, ce Sacrifice qui peut même pardonner les pires fautes de celui qui le pratique. Donner sa vie pour sauver autrui.

Harry s'est sacrifié, une seconde chance lui est accordé. On touche même au religieux.


Mais bref, ce qui retient notre attention, c'est cette histoire de passage, de gare, entre la vie et la mort, qui n'a d'effet que pour celui qui le vit, donc dans sa tête, mais est effectif tout de même, donc réel.


On en vient au mythe de la lumière blanche, aux Near Death Expérience.

Enfin, on doit donc dire que cette discussion là pourrait partir très loin au niveau du religieux et du mystique, et relève des propres croyances de JKR. Ne nous aventurons pas plus loin dans ce sujet

oh, que voilà un joli pavé très interessant ! quand je pense que je serai passée à côté sans ton mp ><
j'ai cru comprendre que tu n'aimais pas être cité via la fonction "quote", je vais faire sans même si ça ne sera pas une mince affaire pour moi qui suis addict de cette fonctionnalité
va falloir suivre !


Concernant la phrase "Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort.", en te lisant j'ai pensé "waoh, chapeau, je n'aurais jamais pensé à la remettre dans ce contexte", à cette heure je pensais que c'était la citation écrite sur la tombe de Kendra Dumbledore
mais elle est écrite sur la tombe des parents de Harry, et à cette époque Dumbledore n'était déjà plus l'adolescent qui flirtait avec des idées de servitude (et avec Grindelwald lol ^^).
dans mon idée toutefois, Dumbledore s'est détaché des idées de son ami, et de Voldemort, après le décès de sa mère. Il faudrait que j'aille chercher mon tome 7 *je le fixe d'un oeil vitreux là, mais la flemme de me lever pour aller le chercher demain, jsuis trop bien sous la couette lol !*, mais même s'il avait emprunté la cape d'invisibilité de James (une relique donc) avant sa mort, ne dit-il pas à Harry lors de sa NDE qu'il était simplement extrêmement curieux, tout comme il l'a été pour la pierre de résurrection ? Je pense qu'il avait déjà abandonné depuis longtemps sa quête des reliques...
une preuve peut-être, Grindelwald se vantait d'avoir enfin acquis la baguette de Sureau. Dumbledore a pourtant attendu que la communauté sorcière ne le presse aux fesses pour enfin le combattre, et récupérer le bâton de la mort. dont il ne s'est jamais servis à d'autres usages qu'une baguette commune. mais je le concède, je tire un peu les cheveux en quatre... parceque finalement, on ne sait pas assez de choses du passé de Dumbly pour dire clairement à partir de quand il est devenu cet homme pour qui la mort n'était qu'une aventure de plus.
Je ne pense donc pas que la phrase ai été écrite dans un contexte où Dumbledore était encore réfractaire à la mort.
Par contre, je suis restée scotchée sur ton analyse finale philosophique concernant cette phrase.
Pour autant, je continue à avoir du mal à mettre la phrase écrite sur la tombe des Potter par Dumbly en relation avec tout celà... pour moi, ça reste une "phrase de mangemort", c'est comme si mon cerveau butait contre un mur alors que je sais pertinemment ce qu'il y a derrière. Je vois les idées, mais je n'arrive pas à les atteindre avec cette phrase philosophique.
Ca me laisse pantoiiise


Bien, la deuxième phrase maintenant: "Là où est ton trésor sera aussi ton coeur.". J'avais déjà finis par la comprendre, mais... waoh, je te remercie encore de t'être inscrit ici ! ton parallèle entre souvenirs et horcruxes, différenciés par l'amour, ça ajoute encore à ma vision des choses concernant cette phrase. c'est définitivement une de mes citations préférées dans la saga Harry Potter, je ne sais pas ce qu'il en est pour toi ?
il est rassurant en effet de savoir que par delà la mort d'un être cher ou même la notre, tout celà continue de vivre au travers des personnes qui nous ont aimé.


La dernière phrase que tu analyses enfin, "Bien sûr que c'est dans ta tête, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas réel" ne m'a pas soulevé de problèmes, étant déjà ouverte de ce côté là depuis bien longtemps. Je vais donc parfaitement dans ton sens, et suis surprise de voir quelqu'un d'autre parler de ça

Je n'ai pas lu tous les message je ne sais donc pas si ma proposition a déjà été écrite
Pour la première phrase je pense que ce que ça signifie c'est que même si James et Lily sont morts, ils ne partiront jamais vraiment, ils resteront toujours dans les cœurs et dans les esprits des gens. La mort, celle que les gens considèrent comme leur ennemi juré, ne sera jamais vraiment vaincue...
Quant à la deuxième phrase, je ne vois pas où se trouve le problème, moi je la trouve belle et je comprends parfaitement, elle me correspond en plus