1 Elle a reçue la Légion d'honneur ! Mer 4 Fév 2009 - 21:04
Polexia
La romancière britannique J.K. Rowling, à l'origine de la saga Harry Potter, a été sacrée, hier mardi 3 février 2009, Chevalière de l'Ordre de la légion d'honneur à l'Elysée, par le Président de la République Française Nicolas Sarkozy.
"Vous avez contribué à redonner goût aux jeunes à la lecture et aussi à l'écriture", a salué le président de la République française, qui a remercié la romancière d'avoir aidé à faire comprendre aux enfants que "la lecture n'est pas une punition mais aussi une source de plaisir".
Nicolas Sarkozy, qui n'a utilisé aucun des termes spécifiques au monde des sorciers dans son discours, a aussi salué dans "la saga Harry Potter (...) un univers initiatique qui permet au lecteur de décrypter le monde, de se construire". "Porteur de valeurs", Harry Potter a "une vertu éducative avérée", a-t-il mis en avant.
Il a aussi vanté l'amour pour le travail et la persévérance de l'auteur, qui avait essuyé plusieurs refus pour son manuscrit des premières aventures du jeune sorcier. J. K. Rowling, aujourd'hui milliardaire grâce au succès fulgurant des sept épisodes de la série, a écrit les premières aventures de son héros alors qu'elle connaissait des difficultés financières. Mère célibataire au chômage, elle écrivait au café afin de faire des économies de chauffage.
J. K. Rowling, qui a aussi enseigné le français en Ecosse, s'est exprimée dans un français teinté d'une pointe d'accent. Elle a assuré qu'elle n'avait pas donné au méchant Lord Voldemort un nom à consonance française par "sentiment anti-français". "Il m'a fallu un nom qui évoque le pouvoir et l'exotisme", s'est-elle excusée, avant d'assurer que "Voldemort lui-même est 100% anglais".
Quant à la Légion d'honneur, "je ne peux pas dire que je pense la mériter véritablement", a avancé Mme Rowling, qui a évoqué les mérites de son arrière-grand-père, français, qui avait reçu la Légion en 1924 pour son courage sur les champs de bataille de Verdun au cours de la Première Guerre mondiale.
"Vous avez contribué à redonner goût aux jeunes à la lecture et aussi à l'écriture", a salué le président de la République française, qui a remercié la romancière d'avoir aidé à faire comprendre aux enfants que "la lecture n'est pas une punition mais aussi une source de plaisir".
Nicolas Sarkozy, qui n'a utilisé aucun des termes spécifiques au monde des sorciers dans son discours, a aussi salué dans "la saga Harry Potter (...) un univers initiatique qui permet au lecteur de décrypter le monde, de se construire". "Porteur de valeurs", Harry Potter a "une vertu éducative avérée", a-t-il mis en avant.
Il a aussi vanté l'amour pour le travail et la persévérance de l'auteur, qui avait essuyé plusieurs refus pour son manuscrit des premières aventures du jeune sorcier. J. K. Rowling, aujourd'hui milliardaire grâce au succès fulgurant des sept épisodes de la série, a écrit les premières aventures de son héros alors qu'elle connaissait des difficultés financières. Mère célibataire au chômage, elle écrivait au café afin de faire des économies de chauffage.
J. K. Rowling, qui a aussi enseigné le français en Ecosse, s'est exprimée dans un français teinté d'une pointe d'accent. Elle a assuré qu'elle n'avait pas donné au méchant Lord Voldemort un nom à consonance française par "sentiment anti-français". "Il m'a fallu un nom qui évoque le pouvoir et l'exotisme", s'est-elle excusée, avant d'assurer que "Voldemort lui-même est 100% anglais".
Quant à la Légion d'honneur, "je ne peux pas dire que je pense la mériter véritablement", a avancé Mme Rowling, qui a évoqué les mérites de son arrière-grand-père, français, qui avait reçu la Légion en 1924 pour son courage sur les champs de bataille de Verdun au cours de la Première Guerre mondiale.